même temps un paillasson ; on se met à genoux
au bas du métier où sont les bobines ; de la main
gauche on prend une pincée de paille de la grosseur
du doigt et on soulève en même temps la
ficelle qui est dessous ; de suite, avec la main
droite, on passe la bobine à droite sous la ficelle
tendue, et on la retire à gauche en l’engageant ou
la faisant passer entre la pincée de paille et la ficelle
de dessus pour former une maille ou un
nœud coulant ; on reprend une autre pincée de
paille, on refait un autre nœud, et tout cela avec
moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Enfin,
tout compris, un paillasson de 2 mètres de longueur
sur 1 mètre 40 centimètres de hauteur
revient à 50 c. ; ci 50 c.
Pelle en bois. — Tout le monde connaît la forme
d’une pelle de bois ; il y en a de plus ou moins
grandes : la moyenne convient aux maraîchers ;
elle leur sert particulièrement pour charger de
terre les couches qu’ils font dans des tranchées,
quelquefois aussi pour charger quelques-unes de
celles qu’ils font sur terre, pour charger un hottriau,
une brouette de terreau, de fumier consommé,
enfin pour ramasser en tas toute sorte de
débris. Une pelle en bois coûte de 1 fr. à 1 fr. 50 c. ;
terme moyen 1 fr. 25 c.
Pelle anglaise. — Celle-ci peut, jusqu’à un certain point, remplacer la pelle en bois dans tous ses usages ; mais, ayant sa lame en fer battu et assez poli, elle est plus commode que l’autre pour ma-