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de repiquer les céleris ; on continue aussi de planter des choux-fleurs durs et demi-durs pour l’automne ; on plante à demeure les choux de Milan frisé, de Bruxelles, chou rouge et autres, pour être livrés à la consommation pendant l’hiver ; on continue de semer chicorée, scarole, raves, radis, cerfeuil, bonne-dame, et tout ce qui peut arriver à maturité avant l’hiver. À mesure que les couches de melons en tranchées se vident, on enlève le fumier de ces couches, on remplit les tranchées avec la terre qu’on en avait tirée ; on laboure le tout, et on y plante des choux-fleurs d’automne, des chicorées demi-fine, rouennaise, de Meaux, des scaroles, et on y sème d’autres légumes de la saison. Les arrosements sont ordinairement encore plus nombreux et plus indispensables que dans le mois précédent, et il ne faut pas espérer d’obtenir de beaux choux-fleurs, de beaux céleris, s’ils ne sont pas très-abondamment arrosés.

Dans ce dernier mois de l’année horticole, les marais offrent des melons en abondance, des concombres, des cornichons, des chicorées fines et demi-fines, des romaines blondes et grises, des laitues grises et rouges, des choux pain-de-sucre et cœur-de-bœuf, des choux-fleurs d’été, des carottes, tomates, aubergines, panais, poireau, céleri coupé, poirée, radis, persil, oseille, belle-dame, et toutes les fournitures de la saison.