Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/374

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

froides, on ne sème qu’en avril et mai : ainsi, dans le courant de mars, nous semons en pleine terre des carottes courte, demi-longue et longue, de l’oignon, du poireau, des chicorées fine et demi-fine, des raves et radis, de l’oseille, panais, cresson alénois, des laitues gotte, rouge et Georges ; on fait un second semis d’épinards pour succéder à celui fait en février, et, quoiqu’on ait semé de la chicorée fine et demi-fine en pleine terre, on en sème aussi sur couche et sous châssis, qui sera venue avant celle semée en pleine terre ; on fait de nouvelles couches en tranchées, pour les haricots ; on sème encore des aubergines et des tomates sur couche ; on sème en pleine terre de la graine d’asperge, et on peut commencer à planter le semis de l’an passé ; enfin on plante en pleine terre beaucoup de choux-fleurs élevés sous châssis.

Dans ce mois, il y a ordinairement des hâles desséchants qui exigent qu’on arrose avec modération et discernement les couches et la pleine terre.

On a, dans ce mois, laitue noire, radis nouveaux, romaine verte, oseille, persil, cerfeuil, dernières mâches et raiponces, carottes nouvelles, haricots verts, poireaux, épinards, petite chicorée sauvage, champignon, estragon, dernières asperges blanches et vertes, derniers choux-fleurs conservés.