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est pas tenue à cette marque déjà très-flatteuse pour nous, elle a encore arrêté que notre ouvrage serait imprimé à ses frais dans ses Mémoires, et nous a autorisés à en faire tirer le nombre d’exemplaires que nous jugerions convenable ; ce sont ces exemplaires que nous offrons aujourd’hui au public.

Maintenant nous allons exposer les difficultés que nous avons dû éprouver pour composer cet ouvrage, le plan que nous avons suivi et le but que nous nous sommes proposé.

D’abord nous rappellerons que la culture maraîchère ne s’est jamais apprise ni perfectionnée que par la pratique, et que jamais aucun jardinier-maraîcher n’avait écrit sur cette culture avant nous. Notre première assertion ne peut recevoir aucune objection ; la seconde peut être expliquée par deux raisons que nous allons tâcher de mettre en évidence.

La culture maraîchère, telle qu’elle s’exerce à Paris, ne laisse jamais aucun loisir à celui qui la pratique s’il veut en vivre honorablement ; et, quand l’idée lui vient