Page:Moréas - Les Stances, 1905.djvu/53

Cette page a été validée par deux contributeurs.

I


Au temps de ma jeunesse, harmonieuse Lyre,
Comme l’eau sous les fleurs, ainsi chantait ta voix ;
Et maintenant, hélas ! c’est un sombre délire :
Tes cordes en vibrant ensanglantent mes doigts.