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le petit roussin

ministrait trois ou quatre fois l’an. Personne n’en jasait ; on considérait charitablement cela comme une maladie ; mais le malade n’était pas tendre, pendant ses crises : sa pauvre femme en avait fait une longue et triste expérience. Brunelle, répondit du ton le plus naturel : « Malheureusement, Roussin n’est pas guéri ; c’est pas à son âge qu’on se débarrasse d’une incommodité comme ça ; le pauvre homme mérite pas de reproche, pourtant, il a fait ce qu’il a pu. L’année dernière il a pris la tempérance, mais y a pas apparence que ça lui a fait du bien ; je mentirais, si je disais le contraire. —

— « Chacun a ses défauts sur la terre, n’est-ce pas, monsieur Brunelle ? »… conclut le fils indulgent ; « je crois ben qui n’y a que vous, Monsieur Brunelle, qui a été oublié dans la distribution de ces présents-là ».

Le vent soufflait en soulevant des tour-