Page:Montreuil - Cœur de Rose et Fleur de Sang, 1926.pdf/25

Cette page a été validée par deux contributeurs.
31
CŒUR DE ROSE ET FLEUR DE SANG

sans aucun succès, à soulager le malade.

Il sortait de la cabane un peu découragé, lorsqu’il entendit des clameurs à l’extrémité du village et se dirigea de ce côté, pour voir ce dont il s’agissait.

Il éprouva une grande joie, en constatant que les cris étaient un salut de bienvenue à un Père Jésuite, qui arrivait plus tôt qu’il n’était attendu.

Le Destin courut au devant de lui et le missionnaire, qui le connaissait, lui mettant la main sur la tête, lui dit paternellement : « Bénissez Dieu, mon fils, car j’apporte pour vous une nouvelle qui remplira votre cœur de félicité. »

Étonné, il demanda avec empressement : « Quelle est donc cette nouvelle, mon Père ? et puis-je éprouver un bonheur plus grand que celui que m’apporte votre seule présence dans cette bourgade ? »

— « Mon fils, » reprit le missionnaire, « je précède ici, de quelques heures, les délégués du New-Hampshire, qui viennent