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nerai, quant à présent, à ne choisir dans mes notes que ce qui se rapporte exclusivement à la vie d’intérieur de l’Empereur. J’espère néanmoins que, tel quel, mon modeste opuscule ne sera pas inutile et qu’il contribuera à rectifier de faux jugements.
Obligée de me mettre en scène, puisque je n’interviens qu’à titre de témoin, je le ferai aussi sobrement que possible. Les menus détails qui me sont personnels m’ont paru indispensables pour peindre notre situation à Longwood, la vie que nous y menions, et offrir par là aux lecteurs, s’il y en a, une garantie d’authenticité.
Vassal Montholon[1]
Paris, mai 1840.
- ↑ Albine-Hélène de Vassal, fille de Jean-André de
Vassal, chevalier, seigneur de Nesles, de la Fortelle, etc.,
receveur général des finances et trésorier des fortifications
du Languedoc, du Roussillon et du comté de
Foix (+ 1795), et d’Anne du Pas de Beaulieu, son
épouse (+ 1812). Mme de Montholon était née à Paris
vers 1780. Nous ne pouvons préciser la date, parce que
l’acte de baptême, brûlé lors de l’incendie de l’Hôtel de
Ville, en 1871, n’a pas été reconstitué.
Depuis son retour à Paris, sous la Restauration, elle ne porta plus, dans le monde, que le titre de marquise ; mais nous avons cru devoir lui attribuer ici celui de comtesse de Montholon, qu’elle portait à Sainte-Hélène.