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LETTRES FAMILIÈRES.


LETTRE XL [1].


MONSIEUR COMBES, SUPÉRIEUR DES MISSIONS
ÉTRANGÈRES [2].


Mon frère, en M’apprenant que le roi m’avoit donné l’abbaye de Nisors, m’a fait connoître, monsieur, les bontés que vous avez eues pour moi dans cette occasion. Je sens que je ne les puis devoir qu’aux témoignages peut-être avantageux qu’on vous a rendus de moi. Je regarde cela comme un nouveau motif de devenir meilleur. Celui que vous honorez de votre estime doit être plus parfait qu’un autre.

Je vous prie, monsieur, d’agréer ma reconnoissance et de m’accorder votre amitié. J’ai l’honneur d’être, avec tout le respect possible, Monsieur, votre... etc.


SECONDAT.


[Février 1743]


_______


LETTRE XLI.


A MARTIN FFOLKES [3]


Je vous recommande, monsieur mon très-illustre ami,

  1. Collection Charavay.
  2. C’est le brouillon de la lettre que devait écrire le frère de Montesquieu, M. de Secondât, doyen de Saint-Seurin, de Bordeaux, nommé par le roi à l’abbaye de Nisors en Comminges, le 23 février 1743. Montesquieu a fait lui-même ce brouillon et a mis en note : Il faudra m’adresser celte lettre, je la porterai. C’était chez lui une habitude de se charger des affaires de son frère l’abbé. Il avait de l’esprit pour deux.
  3. Archives de sir William Ffolkes. Envoi de M. Masson.