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ET ALPHABÉTIQUE.

priser, la fonction de juge, XXVIII, 42.

Noblesse françoise. Le système de M. l’abbé Dubos, sur l’origine de notre noblesse françoise, est faux et injurieux au sang de nos premières familles et aux trois grandes maisons qui ont régné sur nous, XXX, 25. Il paroît que l’auteur la fait dériver des antrustions, ibid. Quand et dans quelle occasion elle commença à refuser de suivre les rois dans toutes sortes de guerre, XXXI, 27.

Noces (secondes). Étoient favorisées, et môme prescrites par les anciennes lois romaines : le christianisme les rendit défavorables, XXIII, 21.

Noirs. Voyez Nègres.

Noms. Contribuent beaucoup à la propagation. Il vaut mieux qu’ils distinguent les familles que les personnes seulement, XXIII, 4.

Nord. Raisons physiques de la force du corps, du courage, de la franchise, etc., des peuples du Nord, XIV, 2. Les peuples y sont peu sensibles à l’amour, ibid. Raisons physiques de la sagesse avec laquelle ses peuples se maintinrent contre la puissance des Romains, XIV, 3. Les passions des femmes y sont tranquilles, XVI, 11. Est toujours habité, parce qu’il est presque inhabitable, XVIII, 3. Ce qui rend son commerce nécessaire avec le Midi, XXI, 3. Les femmes et les hommes y sont plus longtemps propres à la génération qu’en Italie, XXIII, 21. Pourquoi le protestantisme y a été mieux reçu que dans le Midi, XXIV, 5.

Normandie. Les coutumes de cette province ont été accordées par le duc Raoul, XXVIII, 45.

Normands. Leurs ravages causèrent une telle barbarie, que l’on perdit jusqu’à l’usage de l’écriture, et que l’on perdit toutes les lois, auxquelles on substitua les coutumes, XXVIII, 11. Pourquoi persécutaient, surtout, les prêtres et les moines, XXXI, 10. Terminèrent les querelles que le clergé faisoit aux rois et au peuple pour son temporel, XXXI, 11, 23. Charles le Chauve, qui auroit pu les détruire, les laissa aller pour de l’argent, XXXI, 22. Pourquoi dévastèrent la France, et non pas l’Allemagne, XXXI, 30. Leurs ravages ont fait passer la couronne sur la tête de Hugues Capet, qui pouvoit seul la défendre, XXXI, 32.

Notoriété de fait. Suffisoit autrefois, sans autre preuve ni procédure, pour asseoir un jugement, XXV III, 25.

Novelles de Justinien. Sont trop diffuses, XXIX, 10. Nouvelles ecclésiastiques. Les imputations dont elles cherchent à noircir l’auteur de l'Esprit des Lois, sont des calomnies atroces. Preuve sans réplique, D. passim.

Nouvelliste ecclésiastique. N’entend jamais le sens des choses, D. Première partie, ch. I. Méthode singulière dont il se sert pour s’autoriser à dire des invectives à l’auteur, ibid., ch. II. Jugements et raisonnements absurdes et ridicules de cet écrivain. D, ibid., dixième objection. Quoiqu’il n’ait d’indulgence pour personne, l’auteur en a beaucoup pour lui, D, ibid. Pourquoi a déclamé contre l'Esprit des Lois, qui a l’approbation de toute l’Europe ; et comment il s’y est pris pour déclamer ainsi,