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ET ALPHABÉTIQUE.


MUTIUS SCEVOLA. Punit les traitants, pour rappeler les bonnes mœurs, XI, 18.


N


Naïres. Ce que c’est dans le Malabar, XVI, 5.

Naissance. Les registres publics sont la meilleure voie pour la prouver, XXVIII, 44.

Narbonnoise. Le combat judiciaire s’y maintint, malgré toutes les lois qui l’abolissoient, XXVIII, 18.

NARSÈS (l’eunuque). Son exemple prouve qu’un prince ne doit jamais insulter ses sujets, XII, 28.

Natchès. La superstition force ce peuple de la Louisiane à déroger à la constitution essentielle de ses mœurs. Ils sont esclaves, quoiqu’ils n’aient pas de monnoie, XVIII, 18.

Nations. Comment doivent se traiter mutuellement, tant en paix qu’en guerre, I, 3. Ont toutes, même les plus féroces, un droit des gens, ibid. Celle qui est libre peut avoir un libérateur ; celle qui est subjuguée ne peut avoir qu’un oppresseur, XIX, 27. Comparées aux particuliers, quel droit les gouverne. XXI, 21.

Nature. Les sentiments qu’elle inspire sont subordonnés, dans les états despotiques, aux volontés du prince, III, 10. Douceur et grandeur des délices qu’elle prépare à ceux qui écoutent sa voix, XII, 6. Elle compense, avec justesse, les biens et les maux, XIII, 2. Les mesures qu’elle a prises pour assurer la nourriture aux enfants, détruisent toutes les raisons sur lesquelles on fonde l’esclavage de naissance, XV, 2. C’est elle qui entretient les commodités que les hommes ne tiennent que de l’art, XVIII, 7. C’est elle, presque seule, avec le climat, qui gouverne les sauvages, XIX, 4. Sa voix est la plus douce de toutes les voix, XXVI, 4. Ses lois ne peuvent être locales, et sont invariables, XXVI, 14.

Nature du gouvernement. Ce que c’est : en quoi diffère du principe du gouvernement, III, 1.

Naufrage (droit de). Époque de l’établissement de ce droit insensé : tort qu’il fi tau commerce, XXI, 18.

Navigation. Effets d’une grande navigation, XX, 6. Combien l’imperfection de celle des anciens étoit utile au commerce des Tyriens, XXI, 6. Pourquoi celle des anciens étoit plus lente que la nôtre, ibid. Comment fut perfectionnée par les anciens, XXI, 9. N’a point contribué à la population de l’Europe, XXIII, 25. Défendue sur les fleuves, par les Guèbres, XXIV, 26.

Navires. Pourquoi leur capacité se mesuroit-elle autrefois par muids de bled ; et se mesure-t-elle aujourd’hui par tonneaux de liqueur ? XXI, 4. Causes physiques de leurs différents degrés de vitesse, suivant leurs différentes grandeurs et leurs différentes formes, XXI, 6. Pourquoi les nôtres vont presque à tous vents ; et ceux des anciens n’alloient presque qu’à un seul, ibid. Comment on mesure la charge qu’ils peuvent porter, ibid. Les obligations civiles, que les matelots y passent entre eux, doivent-elles être regardées comme nulles ? XXVI, 25.