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ET ALPHABÉTIQUE.

religion des Espagnols étoit bonne pour leur pays, et n’étoit pas bonne pour le Mexique, XXIV, 24.

Midi. Raisons physiques des passions et de la faiblesse de corps des peuples du Midi, XIV, 2. Contradictions dans le caractère de certains peuples du Midi, XIV, 3. Il y a, dans les pays du Midi, une inégalité entre les deux sexes : conséquences tirées de cette vérité, touchant la liberté qu’on y doit accorder aux femmes, XVI, 2. Ce qui rend son commerce nécessaire avec le Nord, XXI, 3. Pourquoi le catholicisme s’y est maintenu contre le protestantisme, plutôt que dans le Nord, XXIV, 5.

Milice. Il y en avoit de trois sortes dans les commencements de la monarchie, XXX, 17.

Militaire (gouvernement). Les empereurs qui l’avoient établi, sentant qu’il ne leur étoit pas moins funeste qu’aux sujets, cherchèrent à le tempérer, VI, 15.

Militaires. Leur fortune et leurs récompenses en France, XX, 22.

Militaires (emplois). Doivent-ils être mis sur la même tête que les emplois civils ? V, 19.

Mine de pierres précieuses. Pourquoi fermée à la Chine, aussitôt que trouvée, VII, 6.

Mines. Profitent moins, travaillées par des esclaves, que par des hommes libres, XV, 8. Y en avoit-il en Espagne autant qu’Aristote le dit ? XXI, 4. Quand celles d’or et d’argent sont trop abondantes, elles appauvrissent la puissance qui les travaille ; preuves, XXI, 22. Celles d’Allemagne et de Hongrie sont utiles, parce qu’elles ne sont pas abondantes, ibid.

Miniares. Noms donnés aux Argonautes et à la ville d’Orchomène, XXI, 7.

Ministres. L’usage qu’en font certains princes fait qu’ils trouvent qu’il est bien aisé de gouverner, II, 5. Sont plus rompus aux affaires dans la monarchie, que dans un état despotique, III, 10. Ne doivent point être juges dans une monarchie ; la nature des choses les en exclut, VI, 6. 11 est absurde qu’ils se mêlent de juger les affaires fiscales, ibid. Doivent être en petit nombre dans une monarchie, ibid. Sont coupables de lèse-majesté au premier chef, quand ils corrompent le principe de la monarchie, pour le tourner au despotisme, VIII, 7. Quand doivent entreprendre la guerre, X, 2. Ceux qui conseillent mal leur maître doivent être recherchés et punis, XI, 6. Est-ce un crime de lèse-majesté que d’attenter contre eux ? XII, 8. Portrait, conduite et bévues de ceux qui sont mal habiles ; ils ruinent l’autorité du prince en la présentant toujours menaçante, XII, 25. Leur nonchalance, en Asie, est avantageuse aux peuples : la petitesse de leurs vues, en Europe, est cause de la rigueur des tributs que l’on y paye, XIII, 15. Qui sont ceux que l’on a la folie, parmi nous, de regarder comme grands, ibid. Le respect et la considération sont leur récompense, XIII, 20. Pourquoi ceux d’Angleterre sont plus honnêtes gens que ceux des autres nations, XIX, 27.

Minorité. Pourquoi si longue à Rome : devroit-elle l’être autant parmi nous ? V, 7.

MINOS. Ses lois ne pouvoient subsister que dans un petit état, IV, 7.

MIRIVÉIS, III, 9.