Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t6.djvu/401

Cette page n’a pas encore été corrigée
385
ET ALPHABÉTIQUE.


beau-frère et la belle-sœur étoit permis chez eux, ibid. Le jugement qu’ils portèrent de Solon, en sa présence, appliqué à ceux qui rendent modernes les siècles anciens, XXX, 14.

Élections. Avantages de celles qui se font par le sort, dans les démocraties, II, 2. Comment Solon a corrigé les défectuosités du sort, ibid. Pourquoi les rois ont abandonné, pendant quelque temps, le droit qu’ils ont d’élire les évêques et les abbés, XXXI, 13.

Élection à la couronne de France. Appartenoit, sous la seconde race, aux grands du royaume : comment en usoient, XXXI, 17.

Élection des papes. Pourquoi abandonnée par les empereurs au peuple de Rome, XXXI, 13.

Élèens. Comme prêtres d’Apollon, jouissoient d’une paix éternelle : sagesse de cette constitution religieuse, XXIV, 16.

Élotes. Voy. Ilotes.

Empereurs romains. Les plus mauvais étoient les plus prodigues en récompenses, V, 18. Maux qu’ils causèrent, quand ils furent juges eux-mêmes, VI, 5. Proportionnèrent la rigueur des peines au rang des coupables, VI, 15. N’infligèrent des peines contre le suicide que quand ils furent devenus aussi avares qu’ils avoient été cruels, XXIX, 9. Leurs rescrits sont une mauvaise sorte de législation, XXIX, 17.

Empire (l’). A toujours du rapport avec le sacerdoce, XXIII, 21. Empire d’Allemagne. Pourquoi, sortant de la maison de Charlemagne, est devenu électif purement VI. et simplement, XXXI, 17. Comment en sortit, XXXI, 31. Est resté électif, parce qu’il a conservé la nature des anciens fiefs, XXXI, 32.

Empire romain. Les peuples qui le conquirent étoient sortis de la Germanie. C’est dans leurs mœurs qu’il faut chercher les sources des lois féodales, XXX, 2.

Emplois militaires. Doit-on forcer un citoyen d’en accepter un inférieur à celui qu’il occupe ? Sont-ils compatibles, sur la même tête, avec les emplois civils ? V,19.

Emplois publics. Doit-on souffrir que des citoyens les refusent ? V, 19.

Émulation. Est funeste dans un état despotique, IV, 3.

Enchantements. Source du préjugé où l’on étoit autrefois qu’il y avoit des gens qui usoient d’enchantements dans les combats, XXVIII, 22. Origine de ceux dont il est parlé dans les livres de chevalerie, ibid.

Enfants. Il n’est bon que dans les états despotiques de les forcer à suivre la profession de leur père, XX, 22. Quand doivent suivre la condition du père ; quand doivent suivre celle de la mère, XXIII, 3. Comment se reconnoissent dans les pays où il y a plusieurs ordres de femmes légitimes, XXIII, 5. Il n’est point incommode d’en avoir beaucoup dans un peuple naissant ; il en est autrement dans un peuple formé, XXIII, 10. Privilèges qu’ils donnoient à Rome, XXIII, 21. L’usage de les exposer est-il utile ? lois et usages des Romains sur cette matière, XXIII 22. Les Perses avoient, au sujet de 25