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ET ALPHABÉTIQUE.


choses n’y représentent jamais la monnoie, qui en devroit être le signe, XXII, 2. Comment est gêné par le change, XXII, 14. La dépopulation qu’il cause est très-difficile à réparer, XXIII, 28. S’il est joint à une religion contemplative, tout est perdu, XXIV, 11. Il est difficile d’établir une nouvelle religion dans un grand empire où il règne, XXV, 15. Les lois n’y sont rien, ou ne sont qu’une volonté capricieuse et transitoire du souverain : il y faut donc quelque chose de fixe ; et c’est la religion qui est quelque chose de fixe, XXVI, 2. L’inquisition y est destructive, comme le gouvernement, XXVI , 10. Les malheurs qu’il cause viennent de ce que tout y est incertain, parce que tout y est arbitraire, XXVI, 16.

Dettes. Toutes les demandes qui s’en faisoient à Orléans , se vidoient par le combat judiciaire, XXVIII, 19. Il suffisoit, du temps de saint Louis, qu’une dette fût de douze deniers, pour que le demandeur et le défendeur pussent terminer leurs différends par le combat judiciaire, ibid. Voyez Débiteurs, Lois, République, Rome, Solon.

Dettes de l’état. Sont payées par quatre classes de gens : quelle est celle qui doit être la moins ménagée, XXII, 18.

Dettes publiques. Il est pernicieux pour un état d’être chargé de dettes envers les particuliers : inconvénient de ces dettes XXII, 17. Moyens de les payer sans fouler ni l’état ni les particuliers, XXII, 18.

Deutéronome. Contient une loi qui ne peut pas être admise chez beaucoup de peuples, XII, 17.

Dictateurs. Quand ils étoient utiles : leur autorité : comment ils l’exerçoient : sur qui elle s’étendoit : quelle étoit sa durée et ses effets, II, 3 ; XI, 16. Comparés aux inquisiteurs d’état de Venise, II, 3.

Dictionnaire. On ne doit point chercher celui d’un auteur ailleurs que dans son livre même, D. Éclaircissements, I.

DIEU. Ses rapports avec l’univers, I, 2. Motifs de sa conduite, ibid. La loi qui nous porte vers lui, est la première par son importance, et non la première dans l’ordre des lois naturelles, I, 2. Les lois humaines doivent le faire honorer, et jamais le venger, XII, 4. Les raisons humaines sont toujours subordonnées à sa volonté, XVI, 2. C’est être également impie que de croire qu’il n’existe pas, qu’il ne se mêle point des choses d’ici-bas, ou qu’il s’appaise par des sacrifices, XXV, 7. Veut que nous méprisions les richesses ; nous ne devons donc pas lui prouver que nous les estimons, en lui offrant nos trésors, ibid. Ne peut pas avoir pour agréables les dons des impies, ibid. Ne trouve d’obstacles nulle part où il veut établir la religion chrétienne, D., article Tolérance.

Digeste. Époque de la découverte de cet ouvrage : changements qu’il opéra dans les tribunaux, XXVIII, 42.

Dignités. Avec quelles précautions doivent être dispensées dans les monarchies, VIII, 7.

Dimanche. La nécessité de le chômer ne fut d’abord imposée qu’aux habitants des villes, XXIV, 23.