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TABLE ANALYTIQUE


peuvent pas venir à bout de bannir les eunuques des emplois civils et militaires, XV, 19. Pourquoi les mahométans y font tant de progrès, et les chrétiens si peu, XVI, 2. Ce qu’on y regarde comme un prodige de vertu, XVI, 8. Les peuples y sont plus ou moins courageux, à mesure qu’ils approchent plus ou moins du midi, XVII, 2. Causes de la sagesse de ses lois : pourquoi on n’y sent point les horreurs qui accompagnent la trop grande étendue d’un empire, XVIII, 6. Les législateurs y ont confondu la religion, les lois, les mœurs et les manières : pourquoi, XIX, 16. Les principes qui regardent ces quatre points sont ce qu’on appelle les rites, XIX, 17. Avantage qu’y produit la façon composée d’écrire, ibid. Pourquoi les conquérants de la Chine sont obligés de prendre ses mœurs ; et pourquoi elle ne peut pas prendre les mœurs des conquérants, XIX, 18. Il n’est presque pas possible que le christianisme s’y établisse jamais : pourquoi, ibid. Comment les choses qui paraissent de simples minuties de politesse y tiennent à la constitution fondamentale du gouvernement, XIX, 19. Le vol y est défendu ; la friponnerie y est permise : pourquoi, XIX, 20. Tous les enfants d’un même homme, quoique nés de diverses femmes, sont censés n’appartenir qu’à une seule : ainsi point de bâtards, XXIII, 5. Il n’y est point question d’enfants adultérins, ibid. Causes physiques de la grande population de cet empire, XXIII, 13. C’est le physique du climat qui fait que les pères y vendent leurs filles ; et y exposent leurs enfants, XXIII, 16. L’empereur y est le souverain pontife ; mais il doit se conformer aux livres de la religion : il entreprendrait en vain de les abolir, XXV, 8. Il y eut des dynasties où les frères de l’empereur lui succédoient, à l’exclusion de ses enfants : raisons de cet ordre, XXVI, 6. Il n’y a point d’état plus tranquille, quoiqu’il renferme dans son sein deux peuples dont le cérémonial et la religion sont différents, XXIX, 18. Sont gouvernés par les manières, XIX, 4. Leur caractère comparé avec celui des Espagnols : leur infidélité dans le commerce leur a conservé celui du Japon : profits qu’ils tirent du privilège exclusif de ce commerce, XIX, 10 et XX, 9.

Chinois. Pourquoi ne changent jamais de manières, XIX, 13. Leur religion est favorable à la propagation, XXIII, 21. Conséquences funestes qu’ils tirent de l’immortalité de l’âme établie par la religion de Foë, XXIV, 19.

Chrétiens. Un état composé de vrais chrétiens pourrait fort bien subsister quoi qu’en dise Bayle, XXIV, 6. Leur système sur l’immortalité de l’âme, XXIV, 21.

Christianisme. Nous a ramené l’âge de Saturne, XV, 7. Pourquoi s’est maintenu en Europe, et a été détruit en Asie, XVI, 2. A donné son esprit à la jurisprudence, XXIII, 21. Acheva de mettre en crédit dans l’empire le célibat, que la philosophie y avoit déjà introduit, ibid. N’est pas favorable à la propagation, ibid. Ses principes bien gravés dans le cœur, feraient beaucoup plus d’effet que l’honneur des monarchies, la vertu