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TABLE ANALYTIQUE

qu’il n’y avoit point de roi à Venise, XIX, 2.

Baleine. Sa pêche ne rend presque jamais ce qu’elle coûte : elle est cependant utile aux Hollandois, XX, 6.

BALUZE. Erreur de cet auteur prouvée et redressée, XXXI, 2, Ban. Ce que c’étoit dans le commencement de la monarchie, XXX, 17.

Banques Sont un établissement propre aux états qui font le commerce d’économie : c’est trop en risquer les fonds, que d’en établir dans une monarchie, XX, 10. Ont avili l’or et l’argent, XXI, 22.

Banque de saint Georges. L’influence qu’elle donne au peuple de Gènes, dans le gouvernement, fait toute la prospérité de cet eut, II, 3.

Banquiers. En quoi consiste leur état et leur habileté, XXII, 10. Sont les seuls qui gagnent, lorsqu’un état hausse ou baisse sa mon noie, ibid. Comment peuvent être utiles à un état, XXII, 16.

Bantam. Comment les successions y sont réglées, V, 14. Il y a dix femmes pour un homme : c’est un cas bien particulier de la polygamie, XVI, 4. On y marie les filles à treize et quatorze ans, XVI, 19. Il y naît trop de filles pour que la propagation y puisse être proportionnée à leur nombre, XXIII, 12.

Barbares. Différence entre les barbares et les sauvages, XVIII, 2. Les Romains ne vouloient point de commerce avec eux, XXI, 15. Pourquoi tiennent peu à leur religion, XXV, 2.

Barbares qui conquirent l'empire romain. Leur conduite, après la conquête des provinces romaines, doit servir do modèle aux conquérants, X, 3. C’est de ceux qui ont conquis l’empire romain et apporté l’ignorance dans l’Europe, que nous vient la meilleure espèce de gouvernement que l’homme ait pu imaginer, XI, 8. Ce sont eux qui ont dépeuplé la terre, XXIII, 23. Pourquoi ils embrassèrent si facilement le christianisme, XXV, 3. Furent appelés à l’esprit d’équité par l’esprit de liberté : faisoient les grands chemins aux dépens de ceux à qui ils étoient utiles, XXVI, 15. Leurs lois n’étoient point attachées à un certain territoire : elles étoient toutes personnelles, XXVIII, 2. Chaque particulier suivoit la loi de la personne à laquelle la nature l’avoit subordonné, ibid. Étoient sortis de la Germanie : c’est dans leurs mœurs qu’il faut chercher la source des lois féodales XXX, 2. Est-il vrai qu’après la conquête des Gaules, ils firent un règlement général pour établir partout la servitude de la glèbe ? XXX, 5. Pourquoi leurs lois sont écrites en latin : pourquoi on y donne aux mots latins un sens qu’ils n’avoient pas originairement : pourquoi on y en a forgé de nouveaux, XXX, 14.

Barons. C’est ainsi que l'on nommoit autrefois les maris nobles, XXVIII, 25.

BASILE, empereur. Bizarreries des punitions qu’il faisoit souffrir, VI, 16,

Bâtards. Il n’y en a point à la Chine : pourquoi, XXIII, 5. Sont plus ou moins odieux, suivant les divers gouvernements, suivant que la polygamie ou le divorceront permis ou défendus, ou autres circonstances, XXIII, 6. Leurs droits aux successions, dans les différents