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TABLE ANALYTIQUE


croyoit honorer davantage les dieux, en leur offrant de petits présents, qu’en immolant des bœufs, XXIV, 24. Dans quel cas les enfants y étoient obligés de nourrir leurs pères tombés dans l’indigence : justice et injustice de cette loi, XXVI, 5. Avant Solon, aucun citoyen n’y pouvoit faire de testament : comparaison des lois de cette république, à cet égard, avec celles de Rome, XXVII, 1. L’ostracisme y étoit une chose admirable, tandis qu’il fit mille maux à Syracuse, XXIX, 7. Il y avoit une loi qui vouloit qu’on fit mourir, quand la ville étoit assiégée, tous les gens inutiles. Cette loi abominable étoit la suite d’un abominable droit des gens, XXIX, 14. L’auteur a-t-il fait une faute, en disant que le plus petit nombre y fut exclus du cens par Antipater ? D. Éclaircissements, II.

Athéniens. Pourquoi ils pouvoient s’affranchir de tout impôt, XIII, 12. Leur humeur et leur caractère étoient à peu près semblables à celui des François, XIX, 7. Quelle étoit originairement leur monnoie : ses inconvénients, XXII, 2.

ATHUALPA, ynca. Traitement cruel que lui firent subir les Espagnols, XXVI, 22.

ATTILA. Son empire fut divisé parce qu’il étoit trop grand pour une monarchie, VIII, 17. En épousant sa fille, il fit une chose permise par les lois scythes, XXVI, 14.

Attique. Pourquoi la démocratie s’y établit plutôt qu’à Lacédomone, XVIII, 1.

Aubaine. Époque de l’établissement de ce droit insensé ; tort qu’il fit au commerce, XXI, 17.

AUGUSTE. Se donna bien de garde de détruire le luxe ; il fondoit une monarchie, et dissolvoit une république, VII, 4. Quand et comment il faisoit valoir les lois faîtes contre l’adultère, VII, 13. Attacha aux écrits la peine du crime de lèse-majesté, et cette loi acheva de porter le coup fatal à la liberté, XII, 13. Loi tyrannique de ce prince, XII, 15. La crainte d’être regardé comme tyran l’empêcha de se faire appeler Romains, XIX, 3. Fut souffert parce que, quoiqu’il eût la puissance d’un roi, il n’en affectoit point le faste, ibid. Avoit indisposé les Romains par des lois trop dures ; se les reconcilia, en leur rendant un comédien qui avoit été chassé : raisons de cette bizarrerie, ibid. Entreprend la conquête de l’Arabie, prend des villes, gagne des batailles, et perd son armée, XXI, 16. Moyens qu’il employa pour multiplier les mariages, XXIII, 21. Belle harangue qu’il fit aux chevaliers romains, qui lui demandoient la révocation des lois contre le célibat, ibid. Comment il opposa les lois civiles aux cérémonies impures de la religion, XXIV, 15. Fut le premier qui autorisa les fidéicommis, XXVII, 1.

AUGUSTIN (Saint). Se trompe, en trouvant injuste la loi qui ôte aux femmes la faculté de pouvoir être instituées héritières, XXVI, 6.

Aumônes. Celles qui se font dans les rues ne remplissent pas les obligations de l’eut envers les pauvres : quelles sont ces obligations, XXIII, 29.

AURAGIER. Se trompoit, en croyant que s’il rendoit son eut riche, il n’auroit pas besoin d’hôpitaux, XXIII, 29.