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LIVRE IX, CHAP. II.

Aussi voyons-nous dans l’histoire romaine que lorsque les Véiens eurent choisi un roi, toutes les petites républiques de Toscane [1] les abandonnèrent. Tout fut perdu en Grèce, lorsque les rois de Macédoine obtinrent une place parmi les Amphictyons.

La république fédérative d’Allemagne, composée de princes et de villes libres, subsiste parce qu’elle a un chef [2], qui est en quelque façon le magistrat de l’union, et en quelque façon le monarque.

  1. D'Étrurie. Montesquieu appelle toujours les Étrusques des Toscans.
  2. L'empereur.
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