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La-dessus, il sort dans le couloir et, apercevant quelques vêtements civils que nous faisons sécher.

— « Il ne faut pas qu’il y ait de vêtements. »

— « Mais, » dit Mouton « monsieur, nos vêtements sont pourris, il faut que nous en prenions soin. »

— « J’ai découvert, j’ai découvert, moi, » dit l’inspecteur « un très-bon vestiaire. C’est là que l’entrepreneur met ses effets à lui ; il n’a pas d’intérêt à ce qu’ils se gâtent. Vous auriez dû faire faire tout cela. Monsieur le Gardien-chef, on n’aurait pas à réclamer. Du reste, si vos effets sont perdus, vous les ferez payer à l’entrepreneur. »

— « Ah ! ah ! nous pouvons les faire payer à l’entrepreneur ? » dit Mouton.

— « Certainement. Monsieur le gardien-chef, vous ferez payer les vêtements. »

L’inspecteur monte aux dortoirs. Il aperçoit nos pots-de-chambre.

— « Comment, » s’écrie-t-il « ces gens-