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CXXIX DE LA VIELLETE ou DE LA VIELLE TRUANDE Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 375, fol. 295 v° à 296 r° et 344 r° à 344 v°; 837, fol. 212 r° à 21 3 r°, et 2 168, fol. 239 r° à 240 v°. es fables fait on les fabliaus, Et des notes les sons noviaus, Et des materes les canchons, Et des dras, cauces et cauchons. Por çou vous voel dire et conter; D’un fabelet vous voel conter D’une fable que jou oï, Dont au dire moût m’esjoï. Or le vous ai torné en rime Tout sans batel et tôt sans lime. Si ne le vous voel plus celer. Dire vous voel d’un baceler Qui cevauchoit par mi .1. bois Là où cueilloit sovent du bois Li bacelers dont je vous conte. S’il fust fîus de roi u de conte, S’estoit il biaus à desmesure; Çou n’estoit ne rois ne mesure, Car trop ert biaus outréement. Se li fabliaus ne vous en ment,