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vous venez le chercher de ma part, et ramenez-le immédiatement ici.

– Ah ! mon cher Raoul, s’écria Étienne, vous venez de racheter amplement par une bonne action la faute que vous aviez commise dans un moment de folie… En déjeunant, vous me raconterez tout ce que vous savez. »

Tous deux se mirent à table. Duchemin narra dans les moindres détails les incidents de la nuit précédente. Le repas était à peine fini que Lucien Labroue entrait dans la salle à manger.

« Cher artiste, dit ce dernier, vous le voyez, j’accours. Auriez-vous des choses importantes à m’apprendre ?

– De la plus haute importance, appuya Étienne Castel. Je connais l’assassin de votre père. »

Lucien devint très pâle.

« Le nom de l’assassin ? fit-il.

– Vous le saurez quand il en sera temps, et ce sera bientôt : pour le moment, nous allons chez votre ami Georges Darier. »