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nant une somme modeste, elle fit l’acquisition des objets absolument indispensables pour s’installer et acheta dans un bazar un peu de linge et de vêtements à bon marché. Avant quatre heures, le chétif mobilier était en place, et un feu de coke brûlait dans le petit poêle. Jeanne vida sa bourse et la vit presque épuisée.

« Si je ne veux pas mourir de faim à bref délai, se dit-elle, il faut trouver vite du travail. »

Elle descendit afin de prendre quelque nourriture et de rentrer ensuite pour se mettre au lit. Elle aperçut une boutique de marchand de vin portant cette enseigne :

AU RENDEZ-VOUS DES BOULANGERS

Elle en franchit le seuil.