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nommé Paul Harmant, de Dijon, ouvrier mécanicien, mon parent, était décédé dans l’hôpital dont vous êtes directeur.

« Je vous serai très reconnaissant, Monsieur, si vous voulez bien me renseigner à ce sujet et, dans le cas où Paul Harmant serait vraiment mort, m’adresser son acte mortuaire dûment légalisé. Ci-joint un billet de cent francs pour payer les frais qu’occasionneront les recherches et la levée de l’acte.

« Agréez, Monsieur, l’assurance de ma haute considération.

« OVIDE SOLIVEAU.

« Deuxième avenue, n° 55. – New York. »


Au bout d’un mois, presque jour pour jour, il recevait l’acte de décès de Paul Harmant, mort à l’hôpital de Genève, d’une phtisie galopante, le 15 avril 1856.

« Maintenant, dit Ovide, maintenant Jacques Garaud, mon bon ami, je te tiens ! Il faudra marcher droit ! »