– Aoh ! yes ! ce été possible.
– Or, comme le règlement m’interdit l’entrée des premières, je viens vous prier de me rendre le service de prévenir ce monsieur que quelqu’un qui a quelque chose d’intéressant à lui dire, le prie de venir le trouver pour cinq minutes à l’avant.
– Aoh ! yes ! Disez à môa le nom du personnage.
– Paul Harmant.
– Disez aussi à môa le nom de vôo.
– Ovide Soliveau… Français, natif de Dijon, Côte-d’Or.
– Aoh ! yes, ce été siouffisant… »
L’anglais descendit à la salle à manger et, s’adressant à un maître d’hôtel, lui demanda dans sa langue maternelle :
« Connaissez-vous un M. Paul Harmant, des premières ? »
Le maître d’hôtel ouvrit un carnet :
« Harmant (Paul), répliqua-t-il, cabine numéro 24. C’est un passager qui se tient presque toujours au salon.
– Bon… je me souviens. Je vais voir. »
L’employé se rendit au salon et aborda l’ex-contremaître par ces mots :
« Ce été vôo qui été le très honorèble Paul Harmant ? »
Jacques Garaud leva vivement la tête.
« Oui, fit-il, c’est moi. Que voulez-vous ?
– Ce été ioune passager de seconde classe qui demande à parler à vôo sur la gaillard d’avant.
– Comment s’appelle-t-il ?
– Ovide Soliveau. »
Paul Harmant interrogea sa mémoire. L’employé reprit :
« Aoh ! yes ! Ovide Soliveau… mécanicien… sudget français… à Dijonne (Côte-d’Or)… Il semble à loui reconnaître en vôo ioune cousin à loui qu’il croyait défunt. »
Jacques Garaud tressaillit et se leva brusquement.
« Mon cousin… mon cousin Ovide Soliveau… balbutia-t-il. C’est bien… je vous remercie… je vais monter. »
L’employé se retira. L’ex-contremaître sortit du salon,