Page:Monet - Invantaire des deux langues - 1635, A-C.djvu/14

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s’occupoit, auec réputation non pareille, és matières, dont il traite,& an la lan- gue , qu’il anfeigne a la ieunejfe-, çj.ce, pour ne Jambier, fe faire à croire, an s excusant, que vous aiés eu befom deson aide, qui ne s adresse, quaus ejprits beaucoup moins eminans , qua Celui d vn tel Prince : bien marri neantmoins, d être tara’venu , sachant que c’est le plus d’inteïést deson fere, que toutes ses aciions, destinées a votre feruice, aient leurs effets punBuelemant au tamsre- "quis

ç$ ce délai a ledit ion de laprefantefiece,interuenu

contre le gré,^l opi- nion deson auteur, lui feruiront ci-afrés, de bienjerieus aduis, àpreuenir,0 diuertir toutes les causes dételés acroches an l"exfecution de son oeuure,fourle regard des autres pièces,quife minutent,pour votre reípet,^ an des matières, non moins villes, & bien-plus agréables, que les précédantes

quoi que, tant au fait des sujets, quau regard de l artifice, rien ne fçauroit partir, ni de la main de cet ecriuain, ni de tout autre, des plus habiles , qui puisse arriuer au moindre point de votre mérite, ouï bien, peut-être, à la satisfaction de votre incomparable debonnaireté, & courtoise, donnant accès à tout le monde, g? faisant état de tous les f lus. chétifs frefans, quon sache lui faire

&far cete

rauiffante amorce,propre d’vn vrai esfrit,Ç$coeur degrand Prince, caftiuant toutïvniuers, à lui vouer son tres-affetliónnéferuice : dans lequel nombre ie me reconnois desplus angagés aus iuftes restant imans de lasseclion, quil vous a pieu me témoigner bien exfrestémant ,fans parler, pour cete heure, des infi- nies obligations dé toute notre Compagnie à Monseigneur votre père, & des miennes particulières, qui m imposent vne bien douce ,çg agréable necejìité, de viure à iamais * - v sDe Votre AlteJftJ Le tm-humble, tres-obligé, ($r tres-obeïjsant semiteur, PHILIBERT MONET^ÍÌÍ Compagnie de I ESV S.