Page:Monavon - Le Sourire de la beauté, paru dans Le Passe-Temps, 27 août 1893.djvu/3

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LE SOURIRE DE LA BEAUTÉ



Odelette


Si de mai l’haleine envolée
Sur la vallée,
Mollement soupire et frémit,
Caressant la pelouse verte
De fleurs couverte
Nous disons : la terre sourit…

Si zéphyr, sur l’azur limpide
Des mers qu’il ride,
Baise l’ondine et la poursuit,
Tandis que la vague amoureuse
S’enfle et se creuse,
Nous disons : l’océan sourit…

Si parmi les lys et les roses
Fraîches écloses,