Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/99

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Lèche, lèche, petite, c’est encore meilleur ! Mais, je te préviens, je vais te faire flanquer à la chambre noire, pour t’avoir cette nuit.

Agathe s’empressa de suivre la recommandation ; l’heure de punition s’écoula dans la plus parfaite des délectations.

Le soir, elle apprit que, pour avoir menacé Finette de lui jeter un livre à la tête, elle était punie de deux jours et de deux nuits de claustration.

Couchée sur un lit, n’ayant qu’un seul matelas, elle attendit, l’oreille au guet. Finette, en chemise apparut et lui dit :

— Viens.

Elle s’élança à sa suite, pénétra dans sa chambre, simplement mais très confortablement meublée avec un luxe de menus objets, témoignant d’un certain goût chez la fille.

Alors, la femme faite enseigna à la fillette les raffinements de la luxure la plus savante ; elle en sollicita les caresses les plus lascives, son corps en feu ayant besoin de chauds suçons pour rattraper les longs jeûnes supportés.

Elle s’était poudrée et parfumée, elle