Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/96

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dit Agathe, levant les yeux de dessus son livre.

— Ah ! vous en avez un foutu goût ! Elle avait licence de langage, Finette, cela terrorisait davantage les élèves.

Elle s’assit sur un fauteuil en paille, et battant le parquet avec les bottines, elle ajouta :

— Je comptais sans cette punition, j’avais congé pour l’après-midi, et me voici collée ! Ah, vous me la paierez, celle-là !

— Si je l’avais su, j’aurais choisi un autre jour.

— Ah ça donc, vous y déambulez après les punitions !

— Ça se peut !

— Je vous en ferai fourrer !

— Tant mieux !

Soudain elle se rappela le manège de l’enfant, et, comme par enchantement sa colère disparut : elle l’examina avec curiosité, murmura :

— Est-il possible, quand on est si gentille, de s’attraper des punitions !

Agathe avait repris sa lecture, mais du coin de l’œil, elle suivait le changement