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ce qui se passait entre nous. Tu me défendras, n’est-ce pas. Dis de ma part toutes sortes de vilaines choses à Rita. Je préviens mon oncle que tu l’as retirée de la pension et que je voudrais sortir le dimanche avec vous ; je lui dis que s’il n’envoie pas l’autorisation, j’ai préparé une lettre où je te raconte tout, et que tu la recevras avant la fin de la semaine, nous verrons bien ce qu’il fera. Adieu, petit ami chéri, oh, je serai bien heureuse d’avoir ton machin dans le cucu, comme l’autre soir, et je t’embrasse en y pensant, de toutes les force de mon cœur.

Agathe. »

À Rita :

« Tu es une oublieuse, une traîtresse, de ne pas m’écrire ; je ne te pardonnerai jamais. Toutes mes vacances, je n’ai eu que toi dans l’idée, et toi déjà, tu t’amusais avec Bernerette, te moquant de moi, comme tu t’amuses maintenant avec Célestin, en lui contant sans doute des saletés sur mon compte. Ce n’est pas bien et je ne l’aurais jamais cru, surtout de ta part, que j’avais toujours menée à mes