peu avancé en âge pour elle, et je considère que je ne suis point du tout son fait.
Pardonnez-moi, ma fille vous trouve bien comme vous êtes ; et je suis sûr qu’elle vivra fort contente avec vous.
Point. J’ai parfois des bizarreries épouvantables, et elle aurait trop à souffrir de ma mauvaise humeur.
Ma fille a de la complaisance, et vous verrez qu’elle s’accommodera entièrement à vous.
J’ai quelques infirmités sur mon corps qui pourraient la dégoûter.
Cela n’est rien. Une honnête femme ne se dégoûte jamais de son mari.
Enfin, voulez-vous que je vous dise ? Je ne vous conseille pas de me la donner.
Vous moquez-vous ? J’aimerai mieux mourir que d’avoir manqué à ma parole.
Mon Dieu ! Je vous en dispense, et je…
Point du tout. Je vous l’ai promise, et vous l’aurez en dépit de tous ceux qui y prétendent.
Que diable !
Voyez-vous, j’ai une estime et une amitié pour vous toute particulière ; et je refuserais ma fille à un prince pour vous la donner.
Seigneur Alcantor, je vous suis obligé de l’honneur que vous me faites ; mais je vous déclare que je ne me veux point marier.
Qui, vous ?