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TRAITEMENT DES MINERAIS OXYDÉS

Il faut ensuite affiner la fonte au four à réverbère, ou au Bessemer, en poussant l’opération beaucoup plus loin que dans l’affinage ordinaire.

On profite, en effet, de ce que le fer s’oxyde plus rapidement que le nickel, il disparaît même avant le soufre.

De sorte qu’en faisant réagir l’air, on constate que le carbone et le silicium partent d’abord, puis le chrôme, le manganèse et le fer qui passent dans la scorie, et enfin le soufre. Le nickel reste le dernier, et la température est assez élevée pour permettre de le couler.

Ce procédé n’est plus guère employé maintenant que pour préparer des alliages de fer et de nickel.

On a apporté à ce procédé quelques modifications, en produisant l’affinage par des oxydes de manganèse (Selve et Lotter), ou par de l’oxyde de cuivre (Mason et Parkes) ; mais ces variantes, qui ne se sont pas généralisées, ont eu surtout pour but de produire économiquement des alliages de nickel.

Étudions maintenant le procédé de réduction partielle du minerai.

Réduction partielle. — Nous avons dit que dans cette méthode, on profite de l’affinité