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NICKEL MÉTALLIQUE


drique, ce sel est purifié par sublimation dans un courant de chlore sec et réduit par l’hydrogène pur.

Procédé de Terreil. — M. Terreil dissout le nickel brut dans sept ou huit fois son poids d’eau régale et ajoute à la dissolution chaude des pointes de fer pour séparer le cuivre. Dans la liqueur séparée du cuivre, on peroxyde le fer au moyen d’un courant de chlore, ou par l’acide azotique. On fait ensuite passer le fer et le nickel à l’état de sulfates, en ajoutant de l’acide sulfurique à 66°c B. dans le rapport de deux parties d’acide pour une de nickel employé, puis on évapore il sec pour chasser les acides chlorhydrique et azotique, et l’on reprend le résidu pur l’eau, qui laisse souvent une partie du fer à l’étal de sous-sulfate insoluble. On précipite enfin le 1er par le carbonate de baryle obtenu lui-même par précipitation, en l’ajoutant peu à peu et en léger excès à la liqueur chauffée vers 50 ou 60°C. La précipitation est complète quand le carbonate de baryte ne détermine plus d’effervescence et ne se recouvre plus de peroxyde de fer. Du sulfate de nickel pur reste dans la liqueur: on le fait cristalliser par évaporation.