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––––––Trop longtemps, faibles que nous sommes,
––––––Nous avons souffert lâchement.
–––––––––––En avant !
––––––Mais il est venu le moment
––––––Où finit le règne des hommes.
–––––––––Au son des clairons,
–––––––––Au bruit des canons,
–––––––––En avant, marchons,
–––––––––Hardis bataillons !
II.
––––––Les hommes sont tous des sans-cœur,
––––––Sans courage et sans nul honneur ;
––––––––––Vivent les femmes !
––––––Chez eux nulle sincérité.
––––––Rien que mensonge et lâcheté ;
––––––––––Vivent les femmes !
––––––Secouons le joug des infâmes :
––––––Levons-nous et crions gaîment
–––––––––––En avant !
––––––Car il est venu le moment
––––––Où vont enfin régner les femmes !
–––––––––Au son des clairons,
–––––––––Au bruit des canons ;
–––––––––En avant, marchons,
–––––––––Hardis bataillons !

Entrée de tambours précédés d’un tambour-major. — Évolutions militaires. – Férosa passe la revue de son armée. — Musique militaire. — Tambours.

FÉROSA.

Soldats, je suis contente de vous !

TOUTES.

Vive la Générale !

UNE SENTINELLE.

Alerte ! (Vive émotion.)

FÉROSA.

Qu’y a-t-il ?