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NANI.

Oui ! une jolie petite fonction.

BOBOLI.

Je vais toujours appeler mes esclaves.

(Il disparaît.)
FÉROSA.

Et maintenant tout le monde à la cuve, et fêtons cette belle journée en remplissant nos coupes des prémices du vin.

TOUTES.

Vive la générale ! vive Férosa !

FÉROSA.
––––––––Allons ! foulez la grappe
––––––––Sous vos pas (bis) cadencés,
––––––––––––Hourra !
––––––––Et que le vin s’échappe
––––––––Des raisins (bis) entassés,
––––––––––––Hourra !
––––––––Cette liqueur charmante (bis)
––––––––Elle coule écumante ;
––––––––Poussons des cris joyeux,
––––––––––––Hourra !
––––––––--Allons, ô Géorgiennes,
––––––––--Buvons à coupes pleines,
––––––––----Ce vin délicieux.
CHŒUR.
––––––––Allons, ô Géorgiennes, etc.
FÉROSA.
––––––––Répands tes flots rapides,
––––––––Rouge et chaude liqueur,
–––––––––––Douce au cœur ;
––––––––Au sein des plus timides,
––––––––Viens, jeter une noble ardeur ;