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abbaye des Feuillantines ; sa mère, noble et digne femme qui lui prodiguait les trésors de son amour. Aussi la reconnaissance de son fils l’a rendue immortelle : on dira la mère de Victor Hugo, comme on dit la mère des Gracques et la mère de saint Louis.

Vendéenne et royaliste, elle fut la première muse du jeune poëte. Les Destins de la Vendée, la Statue de Henri IV et les Vierges de Verdun sont autant d’échos du cœur maternel.

Toutes ces poésies furent couronnées à l’académie de Clémence Isaure avec l’ode de Moïse sur le Nil.

Quand il perdit sa mère, Victor Hugo n’avait pas dix-neuf ans.

Il écrivit pendant son deuil ce livre d’un