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l’héroïne vendéenne, Victor Hugo lui cria :

Rien ne te disait donc dans l’âme, ô misérable !
Que la proscription est toujours vénérable,
Qu’on ne bat pas le sein qui nous donna le lait,
Qu’une fille des rois, dont on fut le valet,
Ne se met point en vente au fond d’un antre infâme,
Et que, n’étant plus reine, elle était encor femme !

. . . . . . . . . . . . . . . .

Oh ! lorsqu’ils te verront paraître au milieu d’eux,
Ces fourbes dont l’histoire inscrit les noms hideux,
Judas qui vend son Dieu, Leclerc qui vend sa ville,
Groupe au louche regard, engeance ingrate et vile,
Tous en foule accourront joyeux sur ton chemin,
Et Louvel indigné repoussera ta main !

Mais arrêtons-nous dans les citations. De même qu’on veut tout lire, quand on ouvre un volume de Victor Hugo, de même nous sommes entraînés par tant de richesses qui débordent, et que le cadre étroit de cette biographie ne peut contenir.