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Néanmoins ce dernier prodiguait, comme les autres, à Victor Hugo les témoignages de l’amitié la plus vive et de l’admiration la plus sincère. Il s’écriait avec enthousiasme :

Oh ! qu’il chante longtemps, car son luth nous entraîne,
Nous rallie et nous guide, et nous tiendrons l’arène
      Tant qu’il retentira !
Deux ou trois tours encore au son de la trompette,
Aux éclats de sa voix, que tout un chœur répète,
      Jéricho tombera !

Par Jéricho, M. de Sainte-Beuve entendait l’Académie.

Ses opinions, comme ses affections, ont bien changé depuis cette époque. Il n’attaque plus Jéricho, qui lui a permis de s’asseoir dans ses murs ; mais, en revanche,