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ne reste qu’un méchant livre. Cet Isaïe boiteux a trébuché contre la rancune et s’est cassé le nez contre le mensonge.

Outre ce roman de l’Âne mort, notre homme en a commis quelques autres ; mais, si l’oubli du public équivaut au pardon, M. Janin peut dormir sans inquiétude. La Confession, cette guenille encyclopédique trouvée dans la garde-robe du vieil Arouet, jointe aux six volumes des Contes plus ou moins fantastiques et plus ou moins nouveaux, ne constituent pas un bagage d’écrivain très précieux, même si l’on y ajouter Un cœur pour deux amours et le Chemin de traverse.

M. Nestor Roqueplan, qui sait son Janin sur le bout du doigt, affirme que