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voudront étouffer notre voix, lorsqu’il s’agit de la défense de lettres. Et puisque nous parlons des juges, vous n’ignorez pas, mon cher, qu’ils ont appliqué dans tous les siècles la peine du talion. Votre biographie n’est pas autre chose qu’une application de cette peine. Résignez-vous à subir les coups de verge que vous avez infligés si souvent aux autres.

Jules Janin lui-même nous a tendu jusqu’ici le fil biographe.

Nous l’avons suivi pas à pas dans le dédale un peu confus de son propre récit : maintenant nous le retrouvons journaliste, avec le théâtre de l’Ambigu sous sa coupe.

Tous les soirs, il traverse la Seine et