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le lieu de la scène et fit au maître du barbet quelques excuses polies sur la vivacité de sa compagne.

Tout à coup ce jeune homme pousse un cri, Jules en pousse un autre. Ils viennent de se reconnaître et s’embrassent avec effusion. Ce sont deux amis de Louis-le-Grand.

Azor et la levrette profitent de la circonstance pour reprendre leurs ébats. La dame n’ose plus de plaindre.

— Je te fais mon compliment, dit le jeune homme, tu te portes comme un charme. Quelle mine fleurie ! quelles joues rubicondes !

— Eh ! oui… la misère ! répond Jules en souriant.

— Fi ! quel mot ! doit-on jamais le