Page:Mirecourt - George Sand.djvu/81

Cette page a été validée par deux contributeurs.

caresses et de sombres révélations. Au lieu de venir à moi souriante et couronnée, elle y est venue pâle, amère, indignée. Elle ne m’a dicté que des pages tristes et bilieuses, et s’est plu à glacer de doute et de désespoir tous les mouvements généreux de mon âme. »

Au nombre des amis de George Sand, nous avons oublié de citer Pierre Leroux, ce philosophe de l’amour, dont le cœur a des rayonnements si chauds et si universels. Madame Sand écouta les tendres utopies du pigeon républicain, mais sans tenir compte de ses soupirs. Elle fermait l’oreille quand il parlait d’une application trop directe du système.

Nous ne dirons rien des événements de 1848, où celle dont nous racontons la vie