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ses passions ! Ce que j’éprouve en vous revoyant est bien doux et bien affreux. Pourquoi vous ai-je quittés, vous toujours propices aux cœurs simples, vous qui veillez sur les petits enfants quand les mères s’endorment, vous qui faites planer les rêves d’amour chaste sur la couche des jeunes filles, vous qui donnez aux vieillards le sommeil et la santé ? Me reconnaissez-vous, paisibles pénates ? Ce pèlerin, qui arrive à pied dans la poussière du chemin et dans la brume du soir, ne le prenez-vous point pour un étranger ? »

Nous aimons à reproduire ces passages ; ils réussissent, beaucoup mieux que nos propres paroles ne pourraient le faire, à peindre George Sand et son cœur.

La victoire remportée sur son époux et