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teur affichait un souverain mépris pour l’intelligence et les facultés transcendantes de sa femme ; il l’appelait folle, radoteuse, bête, stupide, épithètes pleines de sens, et prouvant que le pauvre homme n’avait absolument rien de la seconde vue des prophètes.

Le château de Nohant, pendant l’absence de celle qui l’avait apporté en dot, éclaira des scènes d’orgie scandaleuses. M. Dudevant s’arrangeait fort bien de vivre loin de sa femme.

Il lui écrivait au mois de décembre 1831 :

« J’irai à Paris ; je ne descendrai pas chez toi, parce que je ne veux pas te gêner, pas plus que je ne veux que tu me gênes. »

Michel de Bourges, avocat de madame