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se faire pardonner, si les empreintes sont exactes, si son reflet est fidèle. »

En 1836, madame la baronne Dudevant reprit ses titres et son nom pour faire un procès à son mari ; elle voulait rentrer en possession de sa fortune et demandait, en outre, qu’on lui rendît ses enfants.

Les diverses audiences qui eurent lieu, soit au tribunal de la Châtre, soit à la cour royale de Bourges, mirent au jour certains détails, qui indignèrent contre l’époux le public et les juges.

Nous ignorons jusqu’à quel point on doit regarder comme véritable le coup de talon de botte raconté dans Indiana, mais il fut acquis au procès qu’il y avait eu, même en présence des enfants, sévices graves, brutalité inouïe. Le baron cultiva-