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les bustes de tous les écrivains célèbres de l’époque, il s’arrêtait devant celui de Walter Scott, lui montrait le poing et s’écriait : « Je te ferai rentrer au néant, il faut que cela finisse ! »

Cette plaisanterie dura huit années consécutives. Désespéré de n’avoir pu achever Poulipâtre, Alphonse Rabbe s’empoisonna.

Dans ses papiers posthumes, on trouva la moitié du premier chapitre de cette œuvre gigantesque, et on l’imprima[1], pour le plus grand honneur de la mémoire du défunt.

En dépit du jugement rigoureux porté sur le livre de madame Sand par ces deux illustres critiques, Indiana eut un succès énorme. Jamais livre n’excita davantage la

  1. Chez le libraire Dumont.