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le long des bords de l’Indre, dans les prés humides de la vallée Noire !

« Je me souviens d’un automne qui fut tout consacré à l’étude des champignons, et d’un autre automne qui ne suffit pas à l’étude des mousses et des lichens.

« Nous avions pour bagage une loupe, un livre, une boîte de fer-blanc destinée à recevoir et à conserver les plantes fraîches, et par-dessus tout cela mon fils, un bel enfant de quatre ans, qui ne voulait pas se séparer de nous, et qui a pris là et gardé la passion de l’histoire naturelle[1]. »

On le voit, ces relations étaient aussi douces qu’innocentes. La liberté des champs et le voisinage les autorisaient. Mais il est rare que, chez nous autres hommes,

  1. Lettres d’un Voyageur, page 204.