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bras ouverts, comme autant de sauveurs, la poésie, les arts et la science.

Un jeune compatriote, étudiant en droit, Jules Sandeau, visita pendant les vacances le château de Nohant.

Ce fut lui qui, le premier, porta les regards d’Aurore vers cet horizon littéraire, qu’elle devait, un jour, étendre à perte de vue.

Le Malgache vint aussi pour la première fois, à cette époque, donner à la châtelaine des leçons de botanique et d’entomologie. Laissons George Sand dire elle-même ce que c’était que le Malgache.

« Tu me demandes, dit-elle, dans une lettre à Éverard, la biographie de mon ami Néraud.

« La voici :