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loin. Comme les sauvages du Meschacébé, je porterai ta dépouille sur mes épaules, et elle me servira d’oreiller dans le désert. Ah ! si tu vivais, tout ce mal ne me serait pas arrivé ; j’aurais trouvé dans ton sein un refuge sacré, et ta main paralytique se fût ranimée pour se placer entre mes ennemis et moi ! »

On trouve dans les Lettres d’un Voyageur[1] certains détails curieux sur la vie d’Aurore au château de Nohant.

Comme toutes les imaginations vives, elle aimait beaucoup la lecture.

Nous la laissons de nouveau parler elle-même :

« Oh ! quel est celui de nous qui ne se rappelle avec amour les premiers ouvrages

  1. Édition Garnier frères, page 238.