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au poëte l’éloge d’un exilé[1], plus tard, celle de la Restauration ne voulut pas souffrir qu’on traitât un Bonaparte en Mécène, et ce fut seulement après la révolution de Juillet qu’il fut permis à Béranger de dédier le quatrième volume de ses œuvres à son protecteur.
Le traitement de l’Institut fut payé jusqu’en 1812 au mandataire de Lucien.
« Il est curieux, dit fort méchamment M. de Sainte-Beuve, qu’un homme qui ne veut pas être de l’Académie ait commencé par avoir part à des émoluments d’Académie. »
Voilà bien une véritable flèche de Parthe !
- ↑ En tête d’un recueil de poésies pastorales, Béranger avait écrit une dédicace chaleureuse à Lucien ; ce fut ce recueil qu’il brûla dans un premier mouvement d’indignation.