chez lui… « Toutes réflexions faites qu’il m’a dit, ce matin… pas d’enfants… pas d’enfants dans la maison… Ça abîme les pelouses… ça salit les allées… ça fait peur aux chevaux… » (Silence. Germaine détourne un peu la tête, émue et gênée.)… Bien sûr… qu’on n’a pas des enfants exprès… pour son plaisir… Dans notre condition… on a déjà bien de la peine… à vivre deux… Mais quand les enfants viennent… on ne peut pourtant pas les tuer… dites… mademoiselle Germaine ?…
Voilà donc la raison… Qu’allez-vous devenir, maintenant ?…
Je vais chercher une place… Ça n’est guère la saison… En plein travail… les bonnes sont toutes prises… Et avec une femme enceinte… il va falloir en faire des maisons et des maisons !… C’est pas commode, allez !… Ah ! sapristi !… c’est pas commode…
Avez-vous au moins des économies… pour attendre ?
J’ai mes bras…
Mon pauvre Jules… je ne puis rien pour vous… je ne puis que vous plaindre et vous aimer. (Elle se lève… lui prend la main.) Adieu !
Mademoiselle Germaine… je voudrais bien vous dire